Beatrice Van Espen
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Messages : 1084 Date d'inscription : 26/06/2012 Crédits : avatar : psychozee, signature : inconnu (tumblr). Pseudo/Prénom : Mariko.
AMSTERDAMAGED. Job: Enseignante en biologie marine. Clubs/associations: Arts plastiques. Carnet d'adresses:
![tender is the night. (LIBRE) Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: tender is the night. (LIBRE) Sam 8 Sep - 8:09 | |
| Tender is the night. SUJET LIBRE. C'était un jour comme un autre pour Bea, un jour banal et ordinaire. Toute la journée, elle avait fait le singe devant des étudiants qui ou n'écoutaient pas, ou ne comprenaient rien, ou ne venaient même plus assister aux cours. C'était peut-être ceux-là qu'elle appréciait le plus, au final, car eux ne la dérangeaient pas. Un mois de travail à l'université et déjà, elle était lasse. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle serait repartie à toute vitesse. A Amsterdam, elle étouffait chaque jour un peu plus. Son travail l'ennuyait tandis que son mariage tournait à la catastrophe et Bea n'arrivait pas à savoir si cela s'arrangerait un jour, et surtout comment. A dix-neuf heures, la fin de sa journée s'annonça et plutôt que de rentrer chez elle, Bea décida de s'arrêter dans un café. Elle ne voulait pas retrouver l'appartement, ces pièces qu'elle avait tant aimées et qu'elle redoutait aujourd'hui. Elle ne voulait pas voir Arjan, pas tout de suite. Elle fuyait, elle en était consciente, et pourtant c'était plus fort qu'elle. Bea se refusait à affronter la réalité en face. Elle était pourtant bien là, la réalité : leur couple était au plus mal mais aucun d'entre eux ne voulait se résoudre à agir. C'aurait été comme admettre leur échec et ils n'étaient pas prêts, pas encore. Alors Bea décida donc d'aller sur un coup de tête de s'accorder un instant de répit, un moment à l'écart de sa vie, sa vie réelle, dans ce café brun du quartier. Loin de ses ennuis habituels, de ses questionnements et même si elle le déplorait, loin de son mari.
Bea alla s'installer au bar, très rapidement accompagnée d'une bière qu'elle venait de commander. Elle nota une présence à ses côtés et leva les yeux vers la personne à ses côtés. « Bonsoir », lança-t-elle avec un petit sourire, avant de reporter son attention sur son verre dont elle but quelques gorgées. Là, elle se sentait bien. Elle retrouvait sa liberté passée, celle qui lui permettait d'aller où bon lui semblait, de faire ce qui lui plaisait. Si avant, il lui avait fallu partir à l'autre bout du monde pour ressentir cet affranchissement, il lui suffisait aujourd'hui d'aller boire un verre à côté d'un inconnu tant son quotidien lui semblait morose. Le temps était passé et les choses avaient bien changé. | |
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