(kaat de vries)

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© OARISTYS.

NOM ▹ DE VRIES. PRÉNOM(S) ▹ Kaat, Bloeme. ÂGE ▹ 22 ans, bientôt 23. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▹ 22 septembre, à Amsterdam, Waterlooplein. NATIONALITÉ ▹ néerlandaise. PROFESSION EXERCÉE ▹ Master 2 génie civil en cours, actuellement serveuse dans un bar de Leidseplein. ETAT CIVIL ▹ officiellement célibataire, bien qu'elle porte la vie depuis deux mois (et onze jours). SIGNE ASTROLOGIQUE ▹ vierge.

▬ live those days tonight

▹ Eau plate ou eau gazeuse ? : Plate. L'eau pure est sa boisson préférée. Elle la savoure et elle est capable d'avaler un litre et demi par jour.
▹ Stroopwafels ou speculoos ? : Speculoos, il y en a toujours un paquet chez elle, c'est un peu comme la cigarette pour certains: elle en mange en travaillant, en lisant, en discutant...
▹ Croissant ou pain au chocolat ? : Croissant, parce que justement, il n'y a pas de chocolat truffé à l'intérieur. Kaat n'est pas une grosse gourmande, et le chocolat dans un feuilleté déjà bien chargé en beurre, c'est trop pour elle. Elle n'a cependant pas souvent l'occasion de déguster le moindre croissant, étant donné qu'elle ne déjeune pas le matin.
▹ Soleil ou pluie ? : Les deux: elle ne supporterait pas une année sans pluie ni une année sans soleil. Kaat est une avide d'équilibre: elle a besoin du noir et du blanc pour se sentir bien et en sécurité.
▹ Saint-Nicolas ou Saint-Sylvestre ? : Le nouvel an, parce qu'elle trouve toujours des endroits nouveaux à explorer entre amis: Amsterdam regorge de petits restaurants et pubs où fêter dignement l'évènement. Les Noëls se font plus en famille, chez les de Vries, ce qui sous-entend inventer par coutume l'ensemble des cousins, oncles et leurs femmes, tantes et leurs maris, y compris les personnes que l'on voit tellement peu qu'elles sont pour nous comme des inconnus.
▹ Ordinateur portable, téléphone ou télévision ? : Téléphone. Kaat est souvent pendue à son téléphone, entendre des voix rassurantes lui plait, prendre des nouvelles de ce qu'elle aime aussi. En revanche, elle n'est pas de celles qui s'allongent sur leur lit et entament des conversations d'une heure et plus ; au contraire, ses appels sont souvent brefs mais intenses: elle s'assure que tout va bien, une vraie maman.
▹ Un guilty pleasure ? : Étrangement, et sans qu'elle s'en rende vraiment compte: la vie qu'elle mène depuis son test de grossesse.
▹ Définition de la bonne journée : Celle où vous vous réveillez de très, très mauvaise humeur, avec une envie de tout envoyer balader, voire carrément de frapper un inconnu dans la rue qui vous regarde de travers (du moins, c'est ce que vous imaginez), et où vous vous endormez avec un sourire comblé.
▹ Ce qui vous fait craquer chez autrui : L'intelligence. Elle crée chez elle une sorte de surprise, un ravissement qui la surprend agréablement et la séduit avant même qu'elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit. L'intelligence, quand elle est teintée d'humilité, de discrétion. L'intelligence qui n'a pas totalement conscience d'elle-même, et qui se laisse découvrir par les autres, comme une femme qui ne se rend pas compte qu'on la dévore des yeux.

▹ Couleur préférée : Bleu lavande.
▹ Chanson préférée : Dans le port d'Amsterdam, Jacques Brel.
▹ Lieu préféré d'Amsterdam : Le café où elle retrouvait Gabriël une fois par semaine, à l'époque où elle se contenter de se rêver dans ses bras, juste avant que ce ne soit le cas.
▹ Sport préféré : La boxe. Elle n'en pratique évidemment pas en club, elle n'a aucun temps pour ça, mais lorsqu'elle se rend en salle de sport, c'est ça qu'elle pratique. Elle ne connait rien qui défoule autant, et elle est ravie d'avoir pu apprendre quelques coups bien placés - sait-on jamais, elle se sait jolie et elle n'a aucune envie d'en souffrir.
▹ Sous-vêtement préféré (pour elle et pour les autres) : Depuis qu'elle a eu droit, comme la plupart des jeunes femmes, à sa petite poitrine, elle affectionne particulièrement les soutien-gorges en dentelles, blanches, noires, si possible sans la moindre mousse de rembourrage.
▹ Dessin animé préféré : Les Aristochats. Elle se souvient d'avoir passé des heures, petites, à danser sur la chanson "tout le monde veut dev'nir un cat."
▹ Teletubbies préféré : Po, parce qu'il porte le prénom le plus ridicule, et parce que dans le générique, quand son nom est crié, on comprend alors que les réalisateurs étaient en fait sous acide (pauvres gosses).
▹ Juron préféré : "Et merde!"
▹ Alcool préféré : La manzana, dont elle n'abuse pas, de peur d'en finir dégoûtée.
▹ Fringue préférée : Un costard féminin, bien taillé et serré au niveau des hanches, avec un chemisier blanc un peu échancré, le tout porté avec une paire de talons noirs.

▬ gypsy blood running through my heart

▹ Elle déteste les épinards. En revanche, elle aime bien la crème fraiche. C'est le genre de distinction qui fait de vous une bonne personne, non? Parce qu'une bonne personne, ça, Kaat aimerait l'être. Pas bonne au sens où vous pouvez l'entendre, pas bonne au sens de bien moral et éthique: bonne, saine, rangée. Normale. Son signe astrologique est vierge, sa planète dominante est donc Mercure, et Vénus est en déclin chez elle. Les passions de l'amour et du désir sont donc loin derrière elle, pour laisser place à l'ordre et au calme. Charmante, tourmentée par le goût de la perfection. Rien, absolument rien n'est laissé au hasard: depuis sa naissance, Kaat se prend en main. Bébé, elle repoussait la main de sa mère pour tenir seule son biberon. Elle observait le monde et l'avalait au travers ses grands yeux, traçait inconsciemment les plans architecturaux de son existence. Depuis vingt-deux ans, tout est contrôlé, tout est maitrisé, rien n'a souffert des caprices du destin: Kaat se moque de Jacques le Fataliste. Le hasard, c'est elle. Pélagienne dans l'âme, elle pense que sa volonté est aussi puissante que celle de Dieu: elle seule doit et peut gouverner sa vie. Son bonheur ne dépend que d'elle, aussi a-t-elle collectionné les bonnes notes depuis la petite école, projeté d'obtenir une mention bien à son premier diplôme - et elle l'a eue, su dans quoi elle étudierait, dans quelle école, auprès de quels professeurs. Kaat réussit tout ce qu'elle entreprend: elle n'est pas surdoué, elle se connait. Tout est prévu en fonction de ses capacités, et jamais elle ne dépasse ses limites. Master 2 génie civil: elle étudie un nombre d'heures par jour prévu au grain de sablier près, elle a choisi son directeur de mémoire après avoir longuement observé les profils de chaque professeur disponible. Kaat a prévu de gagner très exactement 3 350 euros par mois quand elle aura trouvé un stage chez Djankle Boergen Society, stage qu'elle transformera en CDI après six mois pile. Kaat a prévu d'avoir un enfant à 33 ans, un chiffre rond qu'elle apprécie. Ce sera une fille, et elle décidera du prénom avec son futur mari.

▹ Comme souvent lorsqu'on se pense à l'abri du hasard, des décisions de la nature que notre cerveau, quoique développé, n'est pas apte à toutes anticiper, on se fait avoir. Et le château de cartes qu'on a passé des années à construire minutieusement, avec une infinie douceur mesurée, s'écroule lorsque la main du fatum y dépose un joker. Ce joker coûte très exactement 7,98 euros, c'est marqué derrière la boite du test de grossesse qu'elle a acheté après avoir constaté l'absence de ses menstruations depuis un temps anormal. 7,98 euros, c'est le prix de la fin de l'existence telle qu'elle l'avait toujours souhaitée, telle qu'elle était prévue par sa volonté. Le prix de son effondrement. Kaat ne maitrise plus rien, et tout se casse la gueule. Kaat a un bébé dans son ventre. Elle n'a pas de métier mais un master 1 en poche, elle n'a pas 33 ans mais 22, ce n'est pas une fille mais un garçon. Le père, c'est pas son mari, mais son directeur d'études. Son monde entier tournoie en dessous d'elle, elle perd pied, lève les bras comme les idiots à la fête foraine les lèvent pleine descente parce qu'ils se savent attachés, elle ne sait plus qui elle est ni où elle va. Si la vie se met à décider pour elle.

▹ Ce n'était pas fait pour elle. Cela ne pouvait pas lui arriver, c'était interdit, impossible, ça n'était pas elle, la fille enceinte contre son gré, vouée à avorter dans un hôpital sordide, ça n'était pas elle, les filles qui témoignent des les magazines, les filles contre lesquelles on peste parce qu'elles ne savent pas faire attention, parce qu'elles ne peuvent se contrôler. Dans le feu de l'action, ils s'étaient aimés en secret, dans ce qu'ils voulaient un cocon doré, rien qu'à eux, un naturel spontané dans lequel un vulgaire bout de plastique n'avait pas sa place. Gabe est son premier vrai amour. Sa première erreur de vierge. Vénus a frappé à la porte en faisant exploser toutes les fenêtres qui retenaient le froid. L'avortement, elle s'est jetée dessus comme une maniaque en besoin d'acheter un aspirateur, en mode "enlevez-moi ça, par pitié, retirez-le, faites le ménage". Kaat se sent sale. Son père ne lui parle plus. Sa mère se mure dans un silence honteux (qui a dit que les néerlandais étaient ouverts d'esprit?), ses amies, intellectuelles pour la plupart, l'observent à la dérobée et parle d'elle lorsqu'elle n'est pas là. Comme lorsqu'on parle des malades en leur jetant un regard faussement compatissant. Parce qu'au fond, on aime pleurer le malheur des autres, mais on n'accepte jamais de pleurer leurs fautes. Son premier rendez-vous à l'hôpital, elle en cauchemarde encore, se réveille en sueur et tremblante. Le médecin lui a jeté un regard en coin, semi-dégoûté, lui a enfoncé dans le ventre une bête de fer froide comme la mort sans lubrifiant, a sourit quand elle a crié, lui a conseillé de faire attention "la prochaine fois", parce que l'avortement n'est pas "une contraception", et lorsqu'elle a fait demi-tour pour se jeter dehors, il a demandé dans son dos si, à vingt-deux ans, elle n'avait pas mieux à faire que de s'occuper des garçons. Kaat a jeté ses mains contre la porte de l'hôpital comme on jette une rose contre une tombe, ses jambes ont cessé de la soutenir une fois sur le parking, elle a sortit, comme d'habitude, son téléphone portable, ouvert son répertoire, et n'y a vu qu'une page blanche.

▹ Gabriël lui a demandé si elle avait besoin de lui. Gabriël a dit qu'il serait là, le jour comme la nuit. Mais son ventre grossit, devient rond et énorme, et Kaat n'ose plus poser son regard sur le sien. Pourquoi est-ce aux femmes de porter le poids de leur faute à tous deux? Pourquoi est-ce elle que la vie pointe du doigt, pourquoi est-ce à elle de tout supporter pour eux deux? Elle a dit non, ne t'occupe pas de ça. Puisqu'il faut assumer seule les regards de la boulangère, du médecin, des garçons dans la rue et des amies d'autrefois. Kaat n'est pas une idiote aux rêves d'adolescente, elle sait que Gabriël est simplement l'homme le plus doux de la terre, il n'a rien d'amoureux. Elle n'est pour lui que la jolie étudiante avec laquelle il aimait flirter. Elle ne veut pas lui imposer une erreur qu'elle peut parfaitement supporter seule. Gabriël est à reconquérir, si elle le désire vraiment. Gabriël et son amour ne dépendent pas d'un enfant qui n'est même pas né. Il ne dépend que d'elle et lui. Eux deux et le monde autour d'eux, le monde et ses coups bas, ses imprévus. Le monde et ce qu'on n'attend pas et qui arrive quand même.

▬ riders on the storm
▹ Avatar : olya mia omyalieva
▹ Pseudo/prénom : oaristys. / alizé
▹ Années au compteur : 22 ans, comme Kaat (kaat de vries) 3011711443

▹ Quel genre d'humain es-tu ? : si je devais choisir un adjectif, je dirais... vivant. What a Face

▹ Où as-tu connu le forum ? : Ophélie choue, que je remercie d'ailleurs énormément de m'avoir fait passer l'adresse de cette petite merveille, c'est exactement ce qu'il me faut pour cette rentrée.
▹ Petit (ou long) commentaire : Je vous aime. Je vous aime parce que vous avez su créer ce dont on a besoin en ce moment: un petit forum tout doux et avec un sacré caractère, comme le sont toujours les forums de Mariko, parce que je me repose les yeux sur le design depuis que j'ai l'adresse, parce que Amsterdam, j'ai toujours voulu y jouer en rp (je garde un souvenir inépuisable des fenêtres des maisons, qui n'ont pas de volets, et qui, le soir, laissent transparaitre aux yeux de tous, depuis la rue, l'existence des personnes qui y vivent), parce que vous semblez être une superbe équipe (gros coup de cœur pour Sika Kozaní, qui a l'air d'être un sacré personnage), parce qu'on se sent bien, chez vous, tout simplement I love you

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▬ life is a game and i've lost a lot

Kaat vide son verre et passe la pointe de sa langue contre le duvet sous son nez pour happer les embruns d'alcool qui s'y sont déposés comme elle avale le monde et en ramasse les miettes à toute vitesse. Kaat qui vomissait le monde et ses imprévus est devenue gourmande. Les regards des hommes et des femmes glissant contre sa chevelure blonde qui se balance dans son dos donnent des frissons à la surface de ses bras, font trembler ses cuisses maigres. Son ventre, énorme comme un gros ballon gonflé d'hélium, retient les dragueurs de se montrer trop entreprenants, lui sert de protection contre la rue qu'elle découvre enfin et dont elle n'a plus peur. Au fond de la salle du bar, elle croise le regard de Gabe qui la sonde, brillant. Il lève son verre sans la quitter des yeux, elle sourit en coin et se détourne. Vingt-deux ans pour moi, le reste pour vivre, avec ou sans toi. Elle passe une main contre son ventre comme pour lui caresser la tête, et le sent respirer à l'intérieur d'elle, envoyer un souffle de vie dans son âme qui se répand partout autour d'elle et la fait scintiller. Le jazzman l'appelle et lui tend le micro. Les buveurs se tournent vers elle. L'ancienne Kaat se serait recroquevillée sur elle-même et aurait tourné le dos au monde. Celle-là ouvre la porte du bar et grimpe sur scène, tout ventre dehors, ventre qui dérange les femmes du beau monde, qui ravit les danseuses des faubourgs, qui déstabilise les hommes. Bob lui adresse un sourire avec un clin d'œil, un "ciao bella" rassurant et excitant. Les notes du piano s'élèvent et elle a une seconde d'hésitation. La lumière dans les yeux. Les respirations du public autour d'elle, les langues prêtes à fourcher, les paroles prêtes à médire. La vie à l'intérieur d'elle se réveille soudain, se retourne le visage contre la membrane qui le sépare du monde et dit à l'extérieur qu'il va bien voir, bien voir ce dont on est capable, nous deux. Kaat sourit et chante, les yeux fermés.

Le commentaire à la fin, j'en suis toute émue. Ca me fait tellement plaisir de lire un avis pareil! J'espère bien entendu que tu ne seras pas déçue d'avoir choisir Kopje Koffie pour t'installer, on va faire de notre mieux pour que ça ne soit pas le cas. I love you

Et (bien entendu) je te souhaite la bienvenue sur le forum ! (kaat de vries) 2340456144

Invité

Merci
Je sens que je vais me plaire

Elle est belle. I love you

Bienvenue mon chat, bon courage pour ta fiche.

Invité

*ronronne*
Et ton avatar
Merci ma loutre, vu comme je suis inspirée, ça ne prendra pas longtemps

Ca c'est chouette ! Et j'aime bien quand tu ronronne en fait. (kaat de vries) 2574002215

Comment est-on censés encaisser pareils compliments ? J'ai pas le manuel pour ça personnellement. (kaat de vries) 4209083858

Quoi qu'il en soit, UN GRAND MERCI !
Après l'agitation générale, je me réservais pour un passage dans ta fiche, espérant qu'elle serait déjà un petit peu débutée lorsque je viendrais et quel plaisir de te lire, sincèrement. I love you

Kaat, mon dieu, cétrotristou tout ça. (kaat de vries) 3230851886

Et la bienvenue va de soi, bien évidemment !

Invité

Mina, et même que j'peux faire ça souvent quand j'suis contente.
Sika, un grand merci à vous, plutôt, c'est comme à la maison ici
(et j'exige un lien, le personnage a l'air démentiel, j'en n'ai pas encore vu des comme ça jusqu'ici)
Je suis trop contente que ma fiche te plaise jusqu'ici, et crois-moi, la suite va s'améliorer pour Kaat: elle a très mal vécu le premier mois de grossesse, mais au contraire, ce bébé va la révéler telle qu'elle est, et non pas telle qu'elle se veut. Adieu la petite intello coincée, Kaat va devenir la plus rocknroll des mamans

Merci énormément encore